Nancyphonies : un duo parfait

 

L'Est Républicain, 19 juillet 2014


Enghien, concentration de talents (Martine D. Mergeay)

 

La Libre Belgique, 28 août 2010

 

« Daniel Ottevaere, basse, un Bruxellois établi à Lille, formé chez Jules Bastin, Hans Hotter et José Van Dam, très engagé dans le double métier de chanteur et de professeur (à Lille et à Paris). C'est sa classe que nous avons suivie […]

 

À chaque fois, les moments passés sous le crible (empathique) d'Ottevaere entraînèrent des changements, certains spectaculaires. Nous avons relevé deux phrases miracles : “Ne songe pas à la technique, ce sont les intentions (sous-entendu : théâtrales, poétiques, dramatiques) qui colorent la voix” ; et encore : “Dans une phrase descendante, plus tu vas vers le grave, plus tu dois alléger la voix.” Effet immédiat ! »


Entretien : « Des moments privilégiés – Daniel Ottevaere, professeur de chant »

Le Soir, 18 août 2010

 

« Le chant sera aussi à l'honneur, avec la masterclass du Bruxellois Daniel Ottevaere. Celui qui a chanté aux côtés de José Van Dam dispensera ses cours à des élèves qui attendent beaucoup de ces enseignements [...] 

 

Quel type de professeur êtes-vous ?

 

Je m'attache beaucoup à la formation technique. Je crois qu'il faut armer techniquement les interprètes. C'est aussi gratifiant ce travail technique ! Le but est de devenir interprète mais il faut avoir ces bases. Le potentiel artistique, lui, peut être développé, suscité, mais pas inventé. En parallèle de ça, je suis un professeur qui est proche de ses élèves. Pour moi, ils sont des chanteurs en devenir, que je considère comme des futurs collègues. »


L'

Est Républicain. 20 juillet 2010

 

 

« Cet excellent musicien (héritier de Bastin et Van Dam) avait été très séduisant l'an dernier avec le Voyage d'hiver. Hier soir, dans cette même salle devenue familière, il a proposé au public très compact et attentif, un répertoire plus bref mais virtuose, réclamant panache et volubilité... L'extrait de l'Enlèvement au Sérail (« Solche hergelaufne Laffen ») fut enlevé avec une vraie vaillance. Il y avait la puissance, la diction, l'intelligence. »


Nancyphonies : Daniel Ottevaere a conduit hier soir à l'hôtel de ville un auditoire conquis dans un Voyage d'hiver de belle tenue

L'Est Républicain, 29 juillet 2009

 

« Daniel Ottevaere, qui a déjà beaucoup chanté dans la belle maison lyrique nancéienne, est revenu un soir place Stanislas pour le dernier cycle des Lieder de Schubert. Il faut une belle assurance pour oser en public ces vingt-quatre textes de Müller qui témoignent bien de l'ultime renoncement du compositeur Viennois. […] Ottevaere, qui a de toute évidence une belle connaissance des textes, avait choisi de conduire ce Voyage d'hiver dans une tonalité particulièrement sombre, à l'exemple de son maître Hans Hotter. […] La belle voix de basse, large, puissante, avec un velours chaleureux […] peut bien se complaire dans le “Sprechgesang”, arriver à une quasi-immobilité à partir du sixième Lied qui glace les enthousiasmes naissants. […] Cet itinéraire très périlleux fut ainsi négocié de voix de maître avec une rigueur qui plaçait les interprètes loin d'un rôle vedette et encore moins démonstratif. Ce fut intelligent, jusque dans les petites intentions (“Illusion” pouvait ainsi faire croire à un demain meilleur ou “les Trois soleils” franchement noirs). Merci. »